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Le plaquage

vendredi 13 février 2009

Toutes les défenses s’appliquent aujourd’hui à filer des "timbres", des "tampons", des "caramels", des "cartouches", des "soleils"..., soit un nombre incalculable de dénominations pour désigner un simple plaquage. Sans doute parce que ce geste technique est le plus difficile à réaliser. Mais il est aussi spectaculaire qu’efficace quand il est réussi...

QU’EST CE QU’UN PLAQUAGE ? Le plaquage est l’élément de base pour défendre au rugby. On dit qu’un joueur est plaqué s’il a au moint un genou au sol. Le plaquage est une action où le défenseur ceinture à la taille ou aux jambes le porteur du ballon adverse. Celui-ci doit lâcher ou passer le ballon lorsqu’il est à terre. Il est impossible de plaquer un joueur sans ballon, de plaquer un joueur au dessus des épaules ou de le percuter avec l’épaule. ces actes sont en effet assimilés à du jeu dangereux.

UNE MANIERE D’ARRETER LA PROGRESSION Puisque le règlement approuve la progression d’un joueur avec le ballon, il fallait bien que le defenseur ait un moyen de bloquer l’attaquant. Ainsi, le porteur du ballon peut être plaqué. mais pas n’importe comment. En rugby, le plaquage est autorisé au niveau de la ceinture jusqu’aux chevilles. La tendance, chez les pros, est toutefois de plaquer le plus haut possible afin de récupérer le ballon. La limite est mince entre le plaquage et le jeu dangereux, sanctionné, lui, d’une pénalité, voire d’un carton jaune.

L’ORIGINE DU PLAQUAGE Les premières règles écrites en Angleterre pour codifier ce nouveau jeu datent de 1843. Le problème est que personne ne les respecte vraiment, car elles ne sont pas les mêmes selon que l’on pratique dans le Nord, à Londres ou à l’université. Ainsi, le rugby qui se dénomme toujours officiellement rugby football est de plus en plus dangereux. Les coups pleuvent lorsqu’un joueur se trouve pris en possession du ballon. Il a fallu réfléchir à une astuce permettant de jouer sans faire mal. Il a été décrété que pour arrêter un joueur, il faudrait désormais le tenir et le faire tomber au sol. Ce même joueur serait alors dans l’obligation de lâcher le ballon. Le meilleur moyen de se protéger tout en rendant la balle disponible.

A LA CHAINE... Il n’est pas rare de voir une équipe passer la barre des 100 plaquages dans une rencontre. Les 3e lignes sont soumis à rude épreuve. En effet, généralement les 1ers sur les points de rendez-vous, ils ont pour mission de "tamponner" et d’arrêter la progression de l’attaque. Chez les pros, les 3/4 centres sont aussi de redoutables bloqueurs. Il est vrai que leur profil aujourd’hui est plus proche d’un...3e ligne. Il végètent peu ou prou au delà du quintal. Les piliers et l’arrière sont peu utilisés dans ce secteurs car, bien souvent, ils arrivent en second rideau. Le métier a déjà été fait !

OFFENSIF OU DEFENSIF ? Ainsi, les entraineurs décomposent communément le plaquage en 3 phases différentes, selon ce qui se passe après le geste Le plaquage défensif est un classique. le joueur plaque son adversaire en le faisant tomber, il n’y a pas de récupération, l’action se poursuit pour l’attaque et il faudra recommencer pour enrayer l’attaque. Le plaquage à deux requiert une bonne coordination. Le 1er joueur plaque le porteur du ballon aux jambes afin de le faire chuter pendant que le second ceinture son adversaire au niveau du torse afin de lui faire "exploser" le ballon. Le plaquage offensif est le plus spectaculaire et le plus efficace. Le defenseur repousse carrément son vis-à-vis, en un contre un, en lui faisant perdre le ballon. Ce type de plaquage est rare dans une rencontre (2 ou 3 max par équipe). Au-delà du ballon chipé, la forme fracassante de l’action a le don de galvaniser les troupes.

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